A la recherche des terres physiques et spirituelles de notre cosmos.
Peintures acryliques
La tentative de décryptage des structures fluctuantes et dynamiques des horizons de l’au-delà va naturellement m’inciter à chercher ce qui est caché ou rendu opaque derrière d’apparentes évidences.
Ces réalités invisibles qui nous ceinturent naviguent autour de nos appréhensions instinctives physiques mais aussi psychiques.
Les couches stratifiées de notre inconscient aux origines souterraines s’efforcent d’accéder à la lumière, à la compréhension de notre environnement et à l’explication, à un degré supérieur, de notre exosphère psychologique.
L’être humain doit en permanence lutter contre son corps qui paralyse et engourdit l’âme elle-même sujette aux ténèbres et aux passions.
Se projeter dans une interprétation de l’univers reste une gageure sachant que nous avons en nous une part de terrestre et une poignée de surnaturel.
Vouloir comprendre ce qui nous entoure devient vite insurmontable devant ces murs infranchissables que sont l’inaccessibilité, l’infinité et l’éternité de ces horizons inconnus.
L’étroite correspondance de la vie et de la mort et la lutte qu’elles se livrent compliquent l’approche d’une meilleure vision de notre champ spatial mais aussi la place que nous occupons dans ce perpétuel mouvement ascensionnel de la glaise à l’Inconnu et son retour.
Passer d’un monde à un autre traduit bien la volonté des hommes où passions et comportements émotionnels essaient d’accéder temporairement ou exceptionnellement à l’Infranchissable.
En voulant pénétrer l’insondable immensité de ces étendues lointaines (terres physiques et terres spirituelles) mais aussi de tenter d’approcher et de comprendre les rythmes universels de la vie, l’homme aura enfin abouti à la conclusion suivante : le ciel est à l’intérieur de l’âme.